Déploiement:

En ce qui concerne la mise en oeuvre de notre projet, la projection du processus de déploiement doit suivre la logique d’une start-up. En effet, ce type de projet demande une injection financière conséquente, notamment à travers deux canaux principaux que sont le marketing et l’interface web. De ce fait, nous démarrons avec l’objectif à court de terme de réaliser une levée de fonds en SID [ou série A], avec l’intention d’une deuxième levée de fonds assez peu éloignée temporellement. La première étape de déploiement consiste logiquement à nouer des partenariats avec des épiceries et réseaux de revendeurs en agglomération ainsi qu’avec des agriculteurs (de manière à ce qu’ils aient une première “incentive” à utiliser notre interface). Dans un second temps, notre ambition est, en fonction de nos perspectives de croissance, de développer des facilités de transformation des produits et d’acheminement. Le succès d’une telle aventure est fortement conditionné par la perception du consommateur final, qu’en tant qu’entreprise B2B nous ne maîtrisons pas entièrement, du moins dans un premier temps.

Stratégie de déploiement et principaux moments-clés :

Première étape : conception du projet Temporalité : septembre-mi-décembre 2019 Objectif : avoir créé le prototype de l’application, défini son SWOT

Deuxième étape : démarchage des agriculteurs et des épiciers Temporalité : janvier-avril 2020 Objectif : étude de terrain afin de confirmer leur intérêt pour le concept de manière globale et pour qu’ils puissent nous faire des suggestions nous permettant de répondre à leurs problèmes au plus près de leurs besoins

Troisième étape : création effective de l’application Temporalité : avril-août 2020 Objectif : disposer d’une application fonctionnelle. La communication autour de cet événement est lancée en amont du lancement effectif de l’application, au moment de la rentrée.

Quatrième étape : lancement du concept dans la banlieue lilloise Temporalité : septembre 2020 Objectif : diffuser le concept dans un premier terrain (probablement les régions lilloise et rémoise)

Cinquième étape : premiers retours et éventuel diffusion du concept Temporalité : septembre 2021 Objectif : après une année (ce qui permet de tester le concept sur des légumes couvrant l’ensemble de la saisonnalité), étude de l’impact du projet et déploiement spatial du terrain de couverture de l’application

ROI:

En dehors de cette information, il est pour l’instant bien ambitieux d’avoir une idée du succès commercial de notre initiative. Néanmoins, nous pouvons mobiliser des indicateurs permettant de l’estimer. Un indicateur qui nous semble pertinent est celui de notre marge commerciale. Il semble que celle-ci puisse se révéler potentiellement conséquente. En effet, les produits destinés à être jetés/détruits par les agriculteurs seront achetées à des prix (relativement) faibles, tout en gardant à l’esprit que notre “objet social” est avant tout de contribuer à l’amélioration des revenus de ces derniers :: nous comptons miser sur la dimension éthique de notre mission pour revendre nos produits à des tarifs légèrement plus bas que ceux pratiqués par les grandes surfaces.

Organisation:

Nous sommes une équipe de 5 co-fondateurs, ce qui dote la start up d’une taille relativement importante en termes de capacité d’action pour un projet en démarrage. En ce qui concerne les partenaires extérieurs, nous serons en contact avec des fonds de venture capital ou des investisseurs particuliers qui seront des partenaires de fait. Enfin, et en toute logique, nos partenaires premiers et privilégiés seront les agriculteurs et les épiciers qui constituent la base de notre initiative. Les agriculteurs contactés sont les producteurs de fruits et légumes cultivés dans le respect des normes écologiques. Le second cercle des agriculteurs comprend ceux qui pratiquent leur métier de manière conventionnelle. Nous devons donc nous rapprocher des épiciers indépendants des grands groupes dans la mesure où ils nous permettent de toucher un consommateur final différent de celui des AMAP et autres vendeurs de produits éthiques. Néanmoins, un dialogue avec ces parties prenantes n’est pas à exclure afin de nous assurer la meilleure compréhension possible de notre marché. Nous nous focaliserons dans un premier temps sur la région lilloise, puis la rémoise. Sur le long terme, les consommateurs finaux de fruits et légumes pourront constituer une de nos partis prenantes de premier cercle, si nous déployons le concept sur le segment du B2C.

Lettre d’intention

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