Notre Solution

Mission: À travers des gares immersives éphémères,  permettre aux habitants des périphéries urbaines d’interagir avec la culture légitime

Vision : Les barrières symboliques peuvent et doivent être abolies 

Valeurs : Inclusivité, égalité des chances, cohésion sociale

Pour tenter d’apporter une solution constructive au problème analysé, nous avons décidé d’exporter directement la culture “légitime” dans les endroits qui en sont éloignés. Il est difficile pour les intermédiaires culturels de dépasser les habitudes inscrites par une longue période de socialisation. C’est pourquoi nous avons imaginé une solution à la croisée entre innovation et simplicité.

Nous proposons, par des partenariats avec des musées franciliens, de promouvoir des expositions et des artistes à travers des gares immersives éphémères.

Les gares ciblées seraient sur des branches du transilien ou du RER, dans des banlieues parisiennes relativement éloignées de la culture “légitime”. Notre but est de transformer un trajet du quotidien en une véritable expérience sensorielle sonore et visuelle à travers la station. Pour cela, nous voulons projeter dans les gares (halls,escaliers) de manière dynamique des oeuvres extraites d’expositions en cours. En fond, de la musique se mêlant à des commentaires sur l’oeuvre et le musée d’où elle est extraite. Cela s’accompagnerait d’une campagne publicitaire. Les noms des stations seraient éphémèrement changés pour prendre le nom de l’exposition ou bien des artistes en question.

L’originalité de ce projet réside dans: 

Sa simplicité. Le projet est relativement simple à mettre en place puisqu’il ne nécessite pas la création d’un espace dédié, mais l’investissement d’un espace pré-existant de manière temporaire. L’utilisation de technologies innovantes permettant l’immersion totale mettant en valeur la richesse chromatique et artistique. Aucun effort de déplacement n’est demandé, donc le public touché est très large.

La gare est un lieu ancré dans le quotidien, qui peut difficilement être réappropriable par les élites culturelles. Cela permet une réelle interaction de l’usager avec l’art qui n’est pas le seul “réceptacle” mais devient acteur de la découverte artistique en investissant d’une autre manière un espace qui fait partie de son quotidien, la gare. Il s’agit aussi d’une jolie parabole : le train est le symbole de l’éloignement de la banlieue avec la métropole ; nous l’utilisons au contraire comme instrument pour rapprocher les deux et montrer que la culture n’est pas si loin.