Contexte
Le XXIème siècle s’est caractérisé par la montée en puissance des NTIC, les nouvelles
technologies de l’information et de la communication, ainsi que par une prise de conscience de
plus en plus grandissante sur le changement climatique et sur notre surexploitation des
ressources. Ces deux dynamiques ne sont pas corrélées l’une de l’autre. En effet, la quantité de
smartphones produits et leur rythme de remplacement par les consommateurs ont un impact
négatif non négligeable sur le changement climatique. Consommateurs de métaux rares,
d’électricité et de plastiques, ces éléments sont peu ou mal recyclés et entraînent une forte
utilisation d’énergie et de matières. En quelques chiffres, l’empreinte carbone de l’utilisation d’un
téléphone portable est de 47kg de CO2 et d’ici 2040, les TIC pourraient représenter à elles seules
jusqu’à 14% de nos émissions de carbone.
Pire, certains constructeurs augmentent leur empreinte carbone. C’est le cas d’Apple avec ses
iPhones: “ la construction d’un iPhone 7 Plus génère environ 10% plus de CO2 que l’iPhone 6s,
mais qu’un standard iPhone 7 en génère environ 10% de moins que le 6 ”.
S’ajoute à cette tendance une pratique utilisée par les principaux constructeurs de smartphones :
l’obsolescence programmée car depuis 2007, 10 milliards de smartphones ont été vendus dans le
monde, ce qui donne une espérance de vie moyenne de deux ans.
Dans un contexte où nos besoins énergétiques doivent être contrôlés, la demande grandissante
pour les smartphones ainsi que leur rythme de renouvellement nous paraissent en inadéquation
avec l’urgence climatique à laquelle nous sommes confrontés. Nous souhaitons donc apporter une
solution qui adresse l’impact environnemental de la production et de la consommation des
smartphones, en accordant un intérêt particulier à l’obsolescence programmée.
Nous souhaitons donc répondre à la question suivante: